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5 start-up présentes au salon e-Marketing qui vont faire parler d’elles

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5 start-up mis en avant dont tapvalue accéléré par netangels. Tracking multi-canal, optimisation des bases CRM ou encore hashtag marketing… Certaines des start-up du salon apportent un vrai vent de fraîcheur sur le secteur de l’e-marketing.

 

Personnalisation du CRM tandis que les points de contacts se multiplient, essor de l’achat programmatique plus temps réel que jamais ou encore social media à l’heure de la multiplication des plateformes mobiles… Avec près de 150 conférences plénières, keynotes et ateliers, plus de 204 exposants et des milliers de participants, le salon e-Marketing interrogeait pendant trois jours les principales problématiques du marketing Web d’aujourd’hui et demain. Le Journal du Net était sur place et vous propose de découvrir (ou redécouvrir) 5 start-up ou produits qui gagnent à être connus !

 TapValue

TapValue vient de lever 1,6 million d’euros sur la base d’une promesse qui fait saliver bien des annonceurs : suivre l’internaute lorsqu’il bascule de son PC à sa tablette ou son smartphone, en passant par le point de vente physique. Ce trackingmulti-canal permet à la marque d’avoir une vision exhaustive du parcours client pour envoyer à ce dernier un message personnalisé et adapté au device. Chose que même un acteur comme Criteo ne propose pour l’instant pas de faire, cloisonnant pour l’instant encore univers Web fixe et mobile.

Cette vision unique du client, rendue possible par une technologie baptisée Profile Match, a séduit nombre d’acteurs tels que des centres commerciaux, hôtels ou des concessionnaires automobiles. « Ces annonceurs ont bien saisi l’importance, avec la multiplication des points de contacts, de redonner à chaque canal sa valeur. Si le client transforme le plus souvent sur ordinateur ou sur tablette, ce n’est pas pour autant que le mobile doit être négligé », explique Benjamin Palcy, directeur général France de TapValue, croisé sur le salon. Le succès de la start-up française confirme en tout cas l’engouement des marques pour la réconciliation du online et du offline. L’acquisition par le groupe de distribution Tesco du DSP Sociomantic en est d’ailleurs un des derniers exemples.

 TinyClues

Autre start-up à surfer sur la promesse d’une optimisation de la relation entre l’annonceur et ses clients, Tinyclues est une plateforme de CRM. Disponible en SAAS, elle valorise les données que lui communiquent ses clients pour extraire des prédictions, recommandations ou scénarios de ciblage. « Lorsqu’un e-commerçant nous communique des informations renseignées par le consommateur (âge, sexe, adresse e-mail…) et que nous les couplons avec des données de navigation, nous sommes capables de procéder à un profiling prédictif pour comprendre à quel type de client il correspond et déterminer quelle est la probabilité qu’il achète tel type de produit », explique David Bessis.

Et selon ses besoins, la plateforme va lui permettre, de manière très intuitive d’envoyer des campagnes e-mailing, d’investir sur Facebook ou de pousser des notifications in-app aux clients les plus à même de répondre favorablement au produit. Un parti-pris qui prend le contre-pied du raisonnement adopté aujourd’hui par de nombreux acteurs de la data qui partent de la cible (en l’intégrant dans des clusters d’audience) pour réfléchir au produit qui lui correspond. Un parti-pris qui a séduit PriceMinister, client depuis mi-2012, et deux fonds d’investissement, Isai et Elaia Partner, qui ont misé 1,4 million d’euro sur la start-up courant 2013.

 Affilae

Affilae est une start-up qui propose aux annonceurs une plateforme d’affiliation en marque blanche leur permettant de gérer eux-mêmes leur programme d’affiliation. Un moyen, en redonnant la main à ces derniers, de redonner ses lettres de noblesse à une pratique qui prête beaucoup le flanc à la critique ces derniers temps. Un moyen également de s’affranchir des quelques écueils qui pénalisent aujourd’hui le marché. « Fini les liens de redirection qui transitent par une plateforme d’affiliation et pénalisent le référencement de l’annonceur. Ce dernier peut désormais utiliser la puissance de son réseau d’affiliés pour booster son référencement naturel », déclare Alexandre Dos Santos, l’un de ses co-fondateurs.

A l’heure où de plus en plus de voix s’élèvent contre le modèle de l’attribution, qui favorise le last-clic au détriment de tous les acteurs « prescripteurs », Affilae se fait l’ambassadeur d’une affiliation vertueuse et juste. « Nous donnons les moyens à l’annonceur de répartir la commission équitablement, en pondérant l’apport de chacun des affiliés. » Une logique qui va jusqu’au site de l’annonceur qui, lorsqu’il est consulté via du référencement naturel, sera intégré dans le tunnel de conversion. Les sites Top Achat, Jeff Chaussures et les librairies Decitre se sont déjà laissé tenter. Et pour tous les acteurs que le recrutement d’affiliés rebuterait, Affilae vient de lancer une place de marché permettant la mise en relation entre affiliés et annonceurs.

 Octopeek

Après un peu plus de 3 ans de R&D, Mahmoud Zakaria et Abdelkrim Talhaoui ont lancé début 2014 leur plateforme en SaaS. Octopeek permet aux annonceurs de qualifier simplement les données de leurs bases clients via leurs adresses e-mail. En s’appuyant sur les données disponibles sur les réseaux sociaux (Facebook, Viadeo, LinkedIn), sur les organismes publics type Insee ou chez des partenaires, la start-up arrive à scorer des informations telles que le prénom, le nom, le sexe ou encore les centres d’intérêts.

« De quoi donner les moyens à l’annonceur d’identifier ensuite quelle sera la bonne offre pour quel type de client. Ou encore quel est le meilleur timing et le meilleur canal pour communiquer cette offre », résume Maxime Comptier, responsable marketing de la plateforme. Octopeek, qui travaille déjà avec des groupes comme Bouygues, GDF-Suez ou encore Malakoff Mederic, charge directement les bases e-mails sur sa plateforme ou via l’API du client. La start-up a opté pour un modèle à la performance. Le client paie donc en fonction du nombre d’e-mails traités, du nombre de critères demandés et du score de probabilité de justesse de chaque information. La facture varie entre la centaine d’euros et le millier d’euros chaque mois.

 Houmus

Houmus est une plateforme de hashtag marketing à la performance, néologisme qui s’impose au vue du business model d’une société qui ambitionne de mettre en relation marques et internautes, en proposant à ces derniers d’utiliser des hashtags brandés sur de nombreuses plateformes (Facebook, Twitter, Pinterest, Instagram…).

« Les hashtags sont aujourd’hui le dénominateur commun d’un sujet ou d’une marque, à travers les différentes plateformes. Les marques ont tout intérêt à se les approprier pour avoir un message cohérent et cross-platform », nous explique Dan Posalski, son co-fondateur. La marque alloue un prix plancher pour chaque post utilisant le hashtag (une limite d’un post par utilisateur) et augmente la rémunération de l’utilisateur en fonction des interactions qu’il a suscitées (like, commentaire ou retweet). Houmus se charge de son côté d’analyser la pertinence du message envoyé, dans une démarche de brand safety.

 

source : Journal du net – Nicolas Jaimes 

 

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